La littérature du terroir
La littérature du terroir a fait, indique Wikipédia, la promotion de « la vie paysanne et [de] l'agriculture [alors qu'elle était ] en pleine période d'industrialisation débutante. « Le clergé et l'État encourageaient ce type de littérature en espérant faire face à l'exode rural des Canadiens français au profit de Montréal et des usines textiles de la Nouvelle-Angleterre. »
Cette littérature a été très bien représentée en ses romans que l'article sur les romans du terroir, de Wikipédia, présente ainsi: « Les romans du terroir prônent quatre grandes valeurs : la terre (agriculture), la famille, la langue et la religion. Le terroir idéalise la vie terrienne. Ce type de roman est surtout axé sur la continuité, les traditions et la transmission des valeurs. Le roman du terroir a plus ou moins disparu à partir des années 1940 avec la parution des premiers romans urbains, dont Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy et Poussière sur la ville d'André Langevin.
Des traces plutôt nostalgiques de cette tradition littéraire se trouvent même aujourd'hui chez certains écrivains québécois. De même, plusieurs romans ont été écrits en réaction contre cette tendance, en conservant le cadre rural mais en exposant le côté sordide de la vie dans les campagnes appauvries culturellement et économiquement. Parmi ces « anti-romans du terroir », on peut citer Trente arpents de Ringuet, La Scouine d'Albert Laberge et Une saison dans la vie d'Emmanuel de Marie-Claire Blais. Le roman Marie Calumet, de Rodolphe Girard, bien que parfois considéré comme un roman typique du terroir, possède également plusieurs caractéristiques de l'anti-terroir. En effet, Girard se moque allégrement du clergé dans cette œuvre. Publié à compte d'auteur, il sera d'ailleurs condamné par ce dernier.
En septembre 2013, Les Nouvelles Histoires des Pays d'en Haut, Tome 1 est publié. Il s'agit de textes inédits, écrits par Claude-Henri Grignon, auteur de Un homme et son péché. Les textes ont été retrouvés dans divers endroits, tombés aux oubliettes. Ils ont été publiés une seule fois sous la forme de roman feuilleton en 1954 dans la revue Bonne Soirées. Bien qu'il s'agisse d'un roman-feuilleton, les textes ont été arrangés et assemblés par son petit neveu, Pierre Grignon, à la suite de leur redécouverte par le collectionneur Rosaire Fontaine. Un deuxième tome a été publié en 2014. Les livres parlent de la vie dans les Basses Laurentides, vers la fin du xixe siècle. Il s'agit là des derniers romans du terroir à avoir été publiés au Québec. C’est un ajout qui peut être considéré comme une dernière addition à la tradition aujourd’hui défunte du roman du terroir. »
Wikipédia, édition du 5 janvier 2015
La littérature du terroir a fait, indique Wikipédia, la promotion de « la vie paysanne et [de] l'agriculture [alors qu'elle était ] en pleine période d'industrialisation débutante. « Le clergé et l'État encourageaient ce type de littérature en espérant faire face à l'exode rural des Canadiens français au profit de Montréal et des usines textiles de la Nouvelle-Angleterre. »
Cette littérature a été très bien représentée en ses romans que l'article sur les romans du terroir, de Wikipédia, présente ainsi: « Les romans du terroir prônent quatre grandes valeurs : la terre (agriculture), la famille, la langue et la religion. Le terroir idéalise la vie terrienne. Ce type de roman est surtout axé sur la continuité, les traditions et la transmission des valeurs. Le roman du terroir a plus ou moins disparu à partir des années 1940 avec la parution des premiers romans urbains, dont Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy et Poussière sur la ville d'André Langevin.
Des traces plutôt nostalgiques de cette tradition littéraire se trouvent même aujourd'hui chez certains écrivains québécois. De même, plusieurs romans ont été écrits en réaction contre cette tendance, en conservant le cadre rural mais en exposant le côté sordide de la vie dans les campagnes appauvries culturellement et économiquement. Parmi ces « anti-romans du terroir », on peut citer Trente arpents de Ringuet, La Scouine d'Albert Laberge et Une saison dans la vie d'Emmanuel de Marie-Claire Blais. Le roman Marie Calumet, de Rodolphe Girard, bien que parfois considéré comme un roman typique du terroir, possède également plusieurs caractéristiques de l'anti-terroir. En effet, Girard se moque allégrement du clergé dans cette œuvre. Publié à compte d'auteur, il sera d'ailleurs condamné par ce dernier.
En septembre 2013, Les Nouvelles Histoires des Pays d'en Haut, Tome 1 est publié. Il s'agit de textes inédits, écrits par Claude-Henri Grignon, auteur de Un homme et son péché. Les textes ont été retrouvés dans divers endroits, tombés aux oubliettes. Ils ont été publiés une seule fois sous la forme de roman feuilleton en 1954 dans la revue Bonne Soirées. Bien qu'il s'agisse d'un roman-feuilleton, les textes ont été arrangés et assemblés par son petit neveu, Pierre Grignon, à la suite de leur redécouverte par le collectionneur Rosaire Fontaine. Un deuxième tome a été publié en 2014. Les livres parlent de la vie dans les Basses Laurentides, vers la fin du xixe siècle. Il s'agit là des derniers romans du terroir à avoir été publiés au Québec. C’est un ajout qui peut être considéré comme une dernière addition à la tradition aujourd’hui défunte du roman du terroir. »
Wikipédia, édition du 5 janvier 2015
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